Formé auprès de Chiara Banchini à la Schola Cantorum (Bâle), Matthieu Camilleri se produit régulièrement avec le Concert Spirituel (Hervé Niquet) ainsi qu’au sein de divers ensembles de chambre comme Amarillis (Héloïse Gaillard), la Fenice (Jean Tubéry), Akademia (Françoise Lasserre), l’Arpeggiatta (Christina Pluhar) ou comme premier violon (Les Muffatti, Parlement de Musique, Akademia).
Il dirige l’ensemble Les Récréations, avec lequel il enregistre pour Ricercar (Outhere) deux disques, Sonate a quattro (Scarlatti) et L’Art de la fugue (Bach) qui reçoivent chacun un Diapason d’or.
L’ensemble se voit invité dans de nombreux festivals tels La Chaise-Dieu, Lanvellec, Ribeauvillé, Bach en Combrailles, Souvigny, ou salles de concerts comme la Gallerie Borghese à Rome, la Philharmonie de Varsovie, le Casino de Bâle, la Scala à Paris, et jouent à la radio en direct pour la WDR (Cologne) et France Musique.
Matthieu Camilleri s’est spécialisé dans le domaine de l’Improvisation historique avec l’organiste Rudolf Lutz à la Schola : improvisation avec basse, mais aussi à violon seul. Il y obtient le premier Master décerné à un mélodiste dans cette discipline.
Au fil de ses recherches sur le répertoire, il développe un système de réflexes polyphoniques applicable sur les instruments à corde et donne ainsi, seul ou accompagné, des récitals improvisés dans plusieurs séries de concert : Festival des Musiques Improvisées de Lausanne, Improvisationsfestival Leipzig, Lanvellec, Forum alte Musik Zürich, Tartini Festival Pirano, Embaroquement, Musique Vivantes, Bach en Combrailles, etc.
Convaincu des extraordinaires vertus pédagogiques de la démarche improvisatrice, étape ultime de l’acquisition stylistique, il intervient régulièrement lors de stages ou Masterclass au sein de plusieurs institutions comme les Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Lyon et Paris, la Schola Cantorum, la Royal Academy of Music London, ou l’Improvisationsfestival Leipzig.
En mai 2018 est paru pour le label EnPhases (Outhere) un disque à violon seul, Senti lo mare, mettant en miroir des sonates de Tartini avec des improvisations. Ce disque reçoit d’excellentes critiques de la presse spécialisée (5 de Diapason et 4* de Classica).