« Timbre plein et chaud, diction articulée et naturelle, technique aussi fine qu’irréprochable, il divague dans l’univers tartinien sans complexe en réagissant à ses inflexions innombrables. Sa forte pratique de l’improvisation, si rare chez ses collègues violonistes!, est certainement décisive dans la mise en scène d’une errance envoûtante. Il glisse, dans ou entre les mouvements de splendides passages improvisés. A la subjectivité de Tartini dans ces sonates elliptiques répond celle de son interprète. Matthieu Camilleri démontre combien l’œuvre d’art échappe au temps, à l’espace, à son auteur, pour venir jusqu’à nous…»  Olivier Fourés, Diapason

« En mêlant lecture fidèle et improvisations en miroir, Matthieu Camilleri transfigure les ultimes sonates de Tartini. Une interprétation dont l’irrévérence jubilatoire repose sur des moyens techniques phénoménaux »        Classica ****

« Les sonates pour violon seul de Tartini sont des œuvres prodigieuses de couleurs et de vie. Spécialiste de l’improvisation, le violoniste s’est permis de reconstituer ce qui n’était parfois que simple esquisse. Le résultat est fascinant. Le violon est ici polyphonique, dansant, lyrique, chatoyant. Du très grand art»  La Voix du Nord

 

 

Panache et faconde ! (Bach en Combrailles, 10 août 2023)

« Très impressionnant récital de Matthieu Camilleri à Châtel-Guyon, rejoignant la thématique de l’improvisation, ici autour du choral Christ lag in Todesbanden, discrètement suggéré dans la Chaconne de la Partita en ré mineur BWV 1004. D’où l’incitation à en relier les mouvements par différents types d’improvisation, oscillant avec panache et faconde entre Biber et Bach, jusqu’à la vertigineuse Chaconne, le tout servi par une sonorité aussi imposante qu’extraordinairement intelligible, à l’aisance immaculée répondant une élévation mais aussi une chaleur du jeu tout simplement irrésistibles. » Concertclassic.com, Michel Roubinet

Matthieu Camilleri © Bach en Combrailles – Anthoine Thiallier